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Contexte
L'industrie de la construction a encore fortement recours à l'utilisation de matériaux à forte empreinte environnementale. En travaillant à la fois sur le matériau et sur son procédé de mise en œuvre, il est possible de réduire significativement l'impact environnemental lié à la fabrication d'une structure.
La fabrication additive, ou impression 3D, permet d'optimiser la quantité de matériau utilisé, ainsi que la forme de la pièce finale.
En réutilisant des terres excavées localement, l'impact environnemental du matériau en lui-même est réduit, tant d'un point de vue des émissions de CO2 liées, que du prélèvement de ressources non renouvelables dans l'environnement, comme le sable.
La faisabilité de l'impression 3D par extrusion de matériaux à base de terre a déjà été démontrée dans le cadre d'un précédent stage, et des leviers de formulation ont été identifiées.
Objectifs du stage
L'enjeux de ce stage est de permettre l'utilisation de terre excavée localement, mise en œuvre par impression 3D.
 Sur la base des connaissances existantes, et en s'appuyant sur l'étude de matériaux modèles, définir le cahier des charges requis pour qu'une terre soit imprimable (granulométrie, taux d'argile, taux de
gonflement, ...).
 Proposer des tests simples de caractérisation de la terre brute, et des formulations développées.
 Approfondir la compréhension des leviers de formulation permettant de rendre une terre imprimable, et les confronter à des matériaux réels.
Des essais d'impression, de l'échelle laboratoire à l'échelle pilote, pourront avoir lieu au sein de l'IRDL et de Saint-Gobain Recherche.
Profil recherché
Stage de fin de cycle ingénieur, goût pour l'expérimentation et la compréhension des phénomènes physico-
chimiques
Durée du stage : 5 à 6 mois